Portrait du Dr Jean-Marcel Ferret, figure majeure de la médecine du sport française, ancien médecin de l’Olympique Lyonnais et de l’équipe de France championne du monde 1998, reconnu pour son approche globale du sportif intégrant prévention, kinésithérapie, ostéopathie et homéopathie en tant que techniques complémentaires.
Homeoco lui donne aujourd’hui la parole pour évoquer son parcours, ses convictions et son expérience de terrain.

Présentation du Dr Jean-Marcel Ferret

Le Dr Jean-Marcel Ferret, né à Lyon le 16 décembre 1947, est une référence de la médecine du sport en France. Médecin de l’Olympique Lyonnais de 1976 à 2008 puis de l’équipe de France de 1993 à 2004, il a accompagné l’essor du football français tout en développant une approche médicale globale centrée sur le suivi individualisé du sportif.

Son palmarès illustre son engagement :

  • Champion du monde avec l’équipe de France en 1998
  • Champion d’Europe en 2000
  • Sept titres de champion de France consécutifs avec l’OL de 2002 à 2008
  • Décoré de l’Ordre National du Mérite en 1998

Instructeur médical FIFA depuis 1992, il a initié des protocoles modernes de suivi, incluant des dossiers médicaux complets et un axe préventif fort. Le Dr Ferret est également connu pour avoir intégré l’homéopathie à sa pratique, qu’il considère comme une technique médicale complémentaire, au même titre que l’ostéopathie, dans un cadre raisonné et personnalisé.

Entretien avec le Dr Jean-Marcel Ferret

Comment avez-vous découvert l’homéopathie et choisi de l’intégrer à votre pratique ?

En début de carrière à l’OL, je me suis vite aperçu que l’arsenal thérapeutique d’un médecin du sport était très limité. Anti-inflammatoires non stéroïdiens, antalgiques, décontracturants, corticoïdes en infiltration exceptionnellement, avec des contre-indications pour certains et peu d’efficacité pour d’autres, sans oublier la glace et le repos.

Deux options apparaissaient : soit les joueurs prennent des AINS à longueur d’année, soit l’on mise trop souvent sur le repos, peu compatible avec le sport de haut niveau. Les limites de cette approche symptomatique m’ont orienté vers une prise en charge plus globale :

  • Recherche des points faibles grâce à des évaluations cliniques, physiologiques, biologiques et plus tard psychologiques, afin de les corriger pour prévenir les blessures
  • Intégration de techniques mécaniques comme la kinésithérapie, la kinésiologie, l’isocinétisme, ainsi que de techniques complémentaires comme l’ostéopathie et l’homéopathie

Ces deux dernières privilégient une vision individualisée. Selon moi, l’homéopathie permet de travailler sur le terrain du patient plutôt que seulement sur le symptôme.

Quels apports concrets observez-vous ?

L’homéopathie agit rapidement à mon sens et peut être utilisée sur le terrain, par exemple avec Arnica. Absence de contre-indications et d’effets secondaires connus. Je l’ai privilégiée pour les traumatismes aigus ou chroniques, le stress, le sommeil, les crampes et la récupération. Certains sportifs répondent très bien, d’autres moins. Connaître le profil du sportif est capital.

Pourquoi avoir défendu publiquement l’homéopathie ?

La médecine ne sera jamais entièrement scientifique. Traiter uniquement selon des preuves statistiques fait courir le risque d’ignorer l’individualité, confirmée par la génétique, l’épigénétique et la relation médecin-patient. Mon propos n’a jamais été d’opposer les médecines. Il s’agit de techniques complémentaires. Le médecin du sport doit obtenir des résultats tout en respectant l’éthique.

L’automédication représente-t-elle un risque ?

Certaines spécialités peuvent être utilisées en automédication, comme Arnica, Cuprum ou Gelsemium, mais selon moi le traitement du terrain requiert un suivi spécialisé réalisé par un médecin formé à l’homéopathie.

Quel message pour la nouvelle génération ?

Le médecin du sport doit faire preuve d’ouverture d’esprit, rester critique, se former continuellement et travailler avec une équipe pluridisciplinaire. Le sportif doit s’entourer de professionnels de confiance afin de limiter l’errance diagnostique et thérapeutique ainsi que certaines dérives.

En résumé

Le parcours du Dr Jean-Marcel Ferret illustre une vision intégrative de la médecine du sport, centrée sur la prévention, la personnalisation du soin et l’efficacité clinique observable sur le terrain. Son témoignage reflète sa conviction que la médecine met à la disposition du praticien une pluralité d’outils dont celui-ci doit faire usage avec discernement, toujours dans l’intérêt du sportif et en respectant l’éthique médicale.

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